Étude sur la paracha de la semaine HAAZINOU, 21 septembre/ 12 TICHRI. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.
Horaires du chabbat.
Entrée du chabbat : 19h48.
Office ce soir:19h30.
Office demain matin, suivi du kiddouch: 09h00.
Office de Minha, demain, suivi de séouda chelichit et Hazkara à l’occasion des 11 mois de Raphaela Hanna Chekroun et cours de Monsieur le rabbin : 18h00.
Fin du Chabbat : 20h51.
La plus grande partie de la paracha de Haazinou est composée d’un cantique de 70 lignes que Moché transmit au peuple d’Israël, le dernier jour de sa vie. Prenant le ciel et la terre à témoins, Moché exhorte le peuple en ces termes : » Souviens-toi des jours d’antan, méditez les années, d’âge en âge, interroge ton père, il te l’apprendra, tes aïeux, ils te diront » de quelle manière D… » l’a trouvé au pays du désert », en fit un peuple, l’a choisi comme Sien, et lui a attribué une terre d’abondance.
Le Cantique met en garde contre les pièges de la prospérité »Mais Yechouroun s’engraisse et se rebelle, tu deviens gras, replet, bouffi, Il abandonne le D… qui l’avait fait, il méprise le Rocher de son salut » ainsi que les terribles calamités qui en résulteraient, que Moché décrit comme D… » détournant Sa face ».
Cependant, il promet que »D…, à la fin, vengera le sang de Ses serviteurs et se réconciliera avec Son peuple et Sa terre.
La paracha se conclut par l’ordre de D… à Moché de gravir le mont Nebo jusqu’à son sommet, depuis lequel il contemplera la Terre Promise avant de mourir sur la montagne.
» De loin seulement tu verras le pays, tu n’y entreras pas, dans cette terre que Je donne aux enfants d’Israël. »
HAFTARA :
Lorsqu’un chabbat s’interpose entre Kippour et Soukot, nous lisons la paracha Haazinou et sa haftara est extraite du livre de Samuel 22.
« Et David a dit pour Hachem les paroles de ce cantique. le jour où Hachem l’a sauvé de la main de tous ses ennemis et de la main de Saul ».
C’est par ce verset que débute la haftara de Haazinou. Le lien avec la paracha à laquelle elle est
associée est évident puisqu’il s’agit, ici aussi, d’un cantique que David a chanté lorsque D… l’a sauvé de tous ses ennemis et de Saul qui cherchait à le tuer.
Le Malbim nous éclaire sur notre haftara en nous rappelant que ce passage figure, à quelques variantes près, dans le livre des Psaume 18.
Il explique que David a composé ce cantique alors qu’il était saisi d’angoisses et de mélancolie, et chaque fois que D… le sauvait d’une souffrance quelconque, il entonnait ce chant de louanges vers son Sauveur. Tel est le sens à donner à la fin du premier verset de la haftara.
Il s’agit donc d’un cantique très caractéristique, dont on comprend maintenant qu’il ait été inclus dans le livre de Samuel qui relate la royauté de David.
Dans sa vieillesse, David a rassemblé dans les Tehilim, tous les psaumes qu’il avait composés au cours de sa vie, afin de permettre à tout un chacun de trouver les paroles qui correspondent à son cas précis, qui lui permettraient de s’adresser à son Créateur. David a donc inclu ce Psaume déjà transcrit dans le livre de Samuel, pour permettre à celui qui était confronté au danger et en a été sauvé, de louer et remercier son Sauveur.
Lorsqu’on souhaite prier D…, on ne se tourne pas vers lui simplement en formulant sa requête, il est préférable de s’adresser à lui en chantant Sa louange, c’est d’ailleurs le sens de nos prières chantées, car nous dit-on, la force du chant repousse tous les accusateurs qui s’interposent.
A l’occasion des 11 mois de Raphaela Hanna Chekroun, un office est prévu dimanche à 8h00 et au cimetière Miséricorde à 9h15.
Chabbat chalom et bonnes fêtes de Soukot à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID