Étude quotidienne

Etude quotidienne 30 septembre / 21 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.

Hochaana Rabba.

Aujourd’hui septième jour de Soukot est appelé « Hochaana Rabba ». Ce jour-là, on abonde en étude de la Torah et en supplications. Il est dit dans le Midrach : D… a dit à Abraham : Je suis unique dans Mon monde et tu es unique dans ton monde. Dans le futur, Je donnerai à tes enfants un jour spécial afin de réparer leurs fautes, c’est Hochaana Rabba. Si les fautes de tes enfants n’ont pas été réparées pendant Roch Hachana, elles le seront à Yom Kippour. Et sinon, elles le seront à Hochaana Rabba ».

Les Sages ont donné une parabole pour nous faire comprendre ceci : « Lorsque le lion rugit, qui n’a pas peur ». Arié (lion, s’écrit en hébreu : « aleph-rèch-youd-hé »), ce sont les premières lettres des mots « Eloul, Roch Hachana, Yom kippour, Hochaana Rabba.

Tous ces jours-là sont des jours de repentir et de pardon pour le Peuple d’Israël.

Le Peuple d’Israël a pour coutume de rester toute la nuit éveillé pendant Hochaana Rabba. Il étudie la Torah et lit le Houmach Dévarim, le Midrach Rabba sur la Paracha « Vézot Habérakha » et après le milieu de la nuit, tout le livre des Téhilim avec quelques paragraphes des supplications jusqu’au petit matin.

Le moment de l’aube est fixé 72 minutes temporaires avant le lever du soleil (Nets hahama), et celui qui dit les bénédictions de la Torah avant ce moment, prononce des bénédictions inutiles, d’après le Choulhan Aroukh et la majorité des décisionnaires. Cependant, il sera permis, selon la loi stricte, de dire les bénédictions du matin à partir du milieu de la nuit (Hatsot).

Après la récitation du Hallel, il est d’usage que les fidèles tournent autour de la Téva sept fois avec leur Loulav. En faisant ces Hakafot autour de la Téva qui ressemble au Mizbéah,(autel) nous pourrons faire tomber les murailles de nos ennemis et les éliminer, de la même manière que les Bné Israël firent sept fois le tour de Jéricho jusqu’à en faire tomber les murailles.

Après la prière de Moussaf, on prendra cinq Aravot attachées ensemble et on les frappera cinq fois sur le sol afin de perpétrer l’usage que les prophètes ont instauré pour le peuple.

L’usage est qu’après cette Mitsva, on retourne dans la synagogue ouvrir le Heikhal et entonner ensemble le passage « Nichmat Kol ‘Haï » et on prononce la phrase suivante : « Voici nous prenons sur nous, la charge importante de dire « Nichmat Kol ‘Haï » le jour de Hochaana Rabba pour l’année à venir, à ce moment-là après la prière du matin et de Moussaf. Que ce soit la volonté de notre père qui est dans les cieux, qu’Il nous inscrive dans le livre de la vie et que nous méritions de vivre de longues et bonnes années, que nous nous réjouissions lors de Ta délivrance .

Le jour de Hochaana Rabba, on lira deux fois le Mikra (c’est-à-dire les versets de la Torah) et une fois le Targoum (partie traduite du texte, écrite en marge de la Paracha, appelée Targoum Onkélos) de la Paracha « Vézot Habérakha ». Si on a oublié ou que l’on n’a pas eu la possibilité de le faire, on les lira la nuit de Simhat Torah ou le matin avant la prière.

Demain soir, avant de se rendre à la synagogue pour la prière de Simhat Torah, on rentrera dans la Souka et on dira : Que ce soit Ta volonté Hachem notre D… et D… de nos pères que par le mérite de l’accomplissement de cette Mitsva de Souka que nous avons réalisée, nous vivions et nos méritions l’année à venir de nous asseoir dans la Souka du Messie.

Hag sameah à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID