Étude quotidienne 16 septembre / 07 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.
Les dix jours de techouva et changement dans la prière.
Nous avons vu qu’il convenait de multiplier et d’accentuer notre pratique durant cette période, cela passe également par des rajouts ou modifications dans le rituel quotidien. C’est un peu plus technique et destiné aux initiés mais l’enjeu reste le même.
Lors de ces 10 jours, on procède à différents changements dans la Amida.
Comme nous l’avons vu pour Rosh Hashana, dans la 3ème bénédiction de la Amida, on remplace « hael hakadoch » par « hamelekh hakadoch ». En effet, lorsque D… siège pour juger le monde, il nous montre sa Royauté et comme il est dit dans Michlei 29,4 : »c’est par la justice que le Roi maintient le monde » .
Si on se trompe et qu’on s’en rend compte immédiatement (3-4 secondes), on rectifie en reprenant » …hamelekh hakadoch » . Ce laps de temps dépassé, on reprendera la Amida depuis le début.
Ensuite dans la berakha de « Hachiva chofténou » où l’on dit habituellement «…Melekh ohev tsedaka oumichpat », on dira pendant ces 10 jours : « …hamelekh hamichpat » » …le roi du jugement » .
Si on a oublié et qu’on s’en aperçoit immédiatement, on rectifie avec »…hamelekh hamichpat », après ce laps de temps, on reprendera au début de la bénédiction »Hachiva choftenou »
Après avoir terminé la Amida, si on a oublié l’un de ces 2 changements ou qu’on ne se souvient pas l’avoir fait, alors on devra la recommencer en posant la condition suivante : » si j’ai l’obligation de recommencer cette Amida, je réitère cette prière en tant que prière obligatoire, sinon, elle sera prière facultative. »
D’autres insertions figurent dans la Amida pendant ces 10 jours (se référer à votre livre de prière), cependant si elles sont omises, elles ne nécessiteront pas de recommencer.
L’un des enjeux liés à l’appellation Roi plutôt que juge réside dans le fait que le roi tout puissant a la possibilité d’annuler un jugement même défavorable, sans en référer à personne alors qu’un juge ne peut juger et statuer qu’en application des lois et dispositions prévues.
Chavoua Tov à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID