Archives de catégorie : Etudes quotidiennes

Étude quotidienne

Etude quotidienne 27 septembre / 18 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

La Souka et les hôtes d’honneur.

Le Zohar fait remarquer que la Torah emploie une double expression pour nous enseigner l’obligation de demeurer dans les soukots. Une première fois « Vous demeurerez dans les soukots sept jours ». Cela se rapporte aux hôtes d’honneur, qu’on appelle les ouchpizines. La deuxième fois, l’ordre se rapporte à tous les citoyens juifs.

En effet, chaque jour de Soukot, 
nous recevons symboliquement dans la souka, un des sept hôtes d’honneur, ils se succédent dans l’ordre suivant : 
Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aharon, Joseph et David. Ce sont ces héros qui nous ont enseigné dans quel esprit devaient se succéder les sept millénaires de notre Histoire.

Chaque jour, nous faisons honneur à l’un de ceux-ci : Abraham, pour son enseignement de l’amour de D…, à Isaac pour sa discipline à l’égard de la Loi, à Jacob, pour ses vertus de Père de famille dont il fit preuve, à Moïse, pour avoir organisé la nation, et à Aharon, pour le sacerdoce qu’il a exalté en nous, à Joseph pour la pureté des mœurs et pour la vigilance vis-à-vis des nations dont il nous montre l’exemple. Enfin, le septième jour, nous évoquons l’esprit de David, roi d’Israël, en qui nous voyons l’ancêtre du Messie, fondateur du futur royaume de D… Ce sont les sept hôtes d’honneur qui ont formé l’esprit qui nous dirige à travers les sept millénaires de notre Histoire.

Hag sameah à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 23 septembre / 14 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

La fête de Soukot.

La Mitsva de résider dans la Souka.

Nous avons la mitsva d’habiter dans la souka pendant les 7 jours de la fête de Soukot : Cela signifie que l’on y mange, dort, habite, etc… de la même façon qu’on vit chez soi le reste de l’année. La souka doit être considérée comme  »habitation principale » et la maison comme  »secondaire ».

Le premier soir, on est tenu de manger dans la souka, les autres jours, on doit s’y rendre seulement si on mange plus de 56 gr (kabeitsa) de pain ou de gâteaux.

Avant de s’y installer, on doit réciter lors du kiddouch ou du Motsi la berakha  »leichev bassouka » …qui nous a ordonné de demeurer dans la souka » .

Les femmes sont exemptées de la mitsva de souka car c’est une mitsva positive liée au temps.

Les 4 espèces.

Cette fête est marquée par une deuxième mitsva importante,  rassembler les « 4 espèces » comme la Torah nous l’apprend :  »…Vous prendrez pour vous, au premier jour, un fruit de l’arbre hadar (étrog), des palmes de dattiers (loulav), une branche de l’arbre avot (le hadass / le myrte) et des saules de rivière, (arava) …vous vous réjouirez devant Hachem, votre D… pendant 7 jours » (vayikra 23-40)

Cette réunion des 3 espèces +1 est communément appelée Loulav.

Signification du Loulav.

L’agitation du Loulav dans les 6 points de l’espace signifie avant tout que le règne de D… s’étend à toutes les extrémités de l’univers. Rattachée à la saison agricole de l’Automne, c’est une prière gestuelle, à D… pour  »empêcher les vents mauvais et l’eau néfaste d’altérer la végétation de la terre » ( Talmud Souka 37b).

Le Loulav représente également le peuple juif dans sa diversité, décliné en 4 catégories.

Comment réaliser cette mitsva ?

Depuis le premier jour de Soukot et jusqu’à Hochaana Rabba (sauf Chabbat), on récitera la berakha sur le Loulav :

On tient droit le Loulav dans sa main droite, dans le sens des pousses, le bas vers le sol et la tête vers le haut.

On récitera la berakha « … al netilat Loulav » puis le premier jour, celle de Chéhéhéyanou.

On saisi l’étrog dans la main gauche et on rapprochera ses 2 mains pour que le loulav et l’étrog se joignent.

On agitera les « 4 espèces » 3 fois dans chaque direction : Sud, Nord, Est, Haut, Bas et Ouest.

Les femmes sont exemptées de la mitsva de Loulav, néanmoins, il est bien qu’elles s’en saisissent mais sans réciter la berakha.

Nous vous attendons pour les différents offices, conformément aux horaires qui vous ont déjà été envoyés, à l’issue de chaque office nous procéderons au kiddouch et au motsi, dans la Souka.

Hag saméah à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 20 septembre / 11 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Rphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

La fête de Soukot.

Introduction.

Il est écrit dans dans la Torah : « Dans les soukot, vous séjournerez pendant 7 jours » pour nous rappeler les 40 années d’errance dans le désert où les « nuées de gloires » nous protégeaient et où nous résidions dans des soukot. (VAYIKRA 23-43).

La fête de Soukot se décline en plusieurs temps forts :

Il s’agit d’un Yom Tov où tout travail est interdit à l’exception de la cuisine sous certaines conditions, ainsi que porter ce qui est nécessaire.

Hol Hamoed :(demi-fête)

Seuls les travaux nécessaires pour la fête  seront effectués.

Hochaana rabba :

On veille mardi soir pour étudier et réciter des passages de la Torah et des Psaumes.

Chemini Atsérèt et Simha Torah :
Mêmes règles que Yom Tov.

On ne récite pas lors des prières quotidiennes, les tahanounim (supplications) dès aujourd’hui, lendemain de Kippour et cela jusqu’à la fin du mois de Tichri.

On ne porte pas les téfilines pendant toute la durée de la fête (hol Hamoed inclus).

Les mitsvot de la fête.

La fête de Soukot est caractérisée par 2 mitsvots de la Torah :

1/ Habiter et manger dans la souka.
2/ Les « 4 espèces ».

On commence à construire la souka dès la fin de Kippour 
afin de passer directement d’une mitsva à une autre et il est bon que chaque homme participe à la construction de la souka.

Se réjouir pendant Soukot.

L’un des commandements positifs de la Torah est de se réjouir pendant la fête, à travers la prière,  l’étude et autour d’une bonne table.

On a également  l’obligation de réjouir les membres de sa famille, au moyen de cadeaux etc…. 

On honore également la fête par de beaux 
vêtements.

Bien que l’obligation de se réjouir soit pour toutes les fêtes, Pessah, Chavouot  et Soukot, on manifestait dans le Temple, une joie toute particulière à Souccot  comme il est dit dans Vayikra 23, 40 : «  …vous vous réjouirez devant Hachem, votre D…, pendant 7 jours » .

Bonne journée à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

 

Étude quotidienne

Étude quotidienne 18 septembre / 09 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.

Se préparer au jour de Kippour, immersion au mikvé la veille de Yom Kippour.

Les hommes ont l’habitude de se tremper dans un mikvé la veille de Kippour en l’honneur de la fête. Tout comme pour le Mikvé de la veille de Roch Hachana, le Ben Ich Hai nous rapporte les 5 kavanot (pensées) requises et qui doivent nous accompagner lors de 5 immersions totales :

1e immersion : purification ;

2e immersion : réparer notre trait de caractère de colère;

3e immersion : adoucir la rigueur du jugement par la miséricorde ;

4e immersion : quitter ses vêtements de la semaine, à l’image de l’année que l’on quitte et donc penser  »que se termine cette année avec ses malédictions » ;

5e immersion : recevoir et s’imprégner du rayonnement de la sainteté de ce jour et à l’image de la nouvelle année qui arrive, penser  »que commence l’année avec ses bénédictions ».

Dernier repas : la Séouda hamafseket.

C’est une mitsva de manger et de boire copieusement la veille de Kippour.

Lumières de Kippour.

Les femmes allumeront des bougies la veille de Kippour 
(comme pour Chabbat ou Yom Tov) en récitant la berakha :  » …Achèr kidechanou bemitsvotav vetsivanou lehadlik ner chel Yom Hakipourim »

 » …Qui nous a sanctifié par ses commandements et nous a ordonné d’allumer la lumière de Yom Kippour  ».

L’usage le plus répandu chez les sefaradim est de ne pas réciter la berakha de Chéhéhéyanou en allumant les bougies, mais penser à s’en acquitter lorsque l’officiant la récitera à la synagogue en sortant le sefer de Kol Nidré.

On pensera à allumer une veilleuse depuis la veille qui restera allumée jusqu’à la fin de Kippour pour la Havdala du lendemain soir.

Bonne journée, bon jeûne et hatima tova à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 17 septembre / 08 tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.

Se préparer au jour de Kippour et se réconcilier avec son prochain.

Étant donné que Kippour n’efface pas les fautes commises envers son prochain, tant que celui-ci ne nous a pas pardonné, il faudra donc s’efforcer de demander pardon sincèrement, à tous ceux que l’on a pu offenser. Parmi ces personnes, ses parents, sa femme, son mari, en s’excusant d’avoir prononcé, dans la colère des paroles blessantes ou inexactes.

Kaparot avant Kippour.

C’est un très vieil usage qui consiste à abattre une volaille (un coq pour les hommes ou une poule pour les femmes) pour chacun des membres de sa famille. Avant l’abattage rituel, on fait tourner la volaille au dessus de sa tête en récitant un texte que l’on trouvera dans les livres de prières.

Pendant ces kaparot , il faut être animé d’un désir de repentir et ne pas oublier que le sort de la volaille rappelle les quatre différentes peines de mort que le beth din (tribunal juif) pouvait infliger et qui pourraient bien nous être appliquées…

A défaut de Kaparot, on pourrait donner une somme d’argent, équivalent à un poulet, aux pauvres de la communauté en y prononçant toujours la même formule.
 
Bonne journée et hatima tova à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 16 septembre / 07 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

Les dix jours de techouva et changement dans la prière.

Nous avons vu qu’il convenait de multiplier et d’accentuer notre pratique durant cette période, cela passe également par  des rajouts ou modifications dans le rituel quotidien.  C’est un peu plus technique et destiné aux initiés mais l’enjeu reste le même.

Lors de ces 10 jours, on procède à différents changements dans la Amida.

Comme nous l’avons vu pour Rosh Hashana, dans la 3ème bénédiction de la Amida, on remplace « hael hakadoch » par « hamelekh hakadoch ». En effet, lorsque D… siège pour juger le monde, il nous montre sa Royauté et comme il est dit dans Michlei 29,4 :  »c’est par la justice que le Roi maintient le monde » .

Si on se trompe et qu’on s’en rend compte immédiatement (3-4 secondes), on rectifie en reprenant  » …hamelekh hakadoch » . Ce laps de temps dépassé, on reprendera la Amida depuis le début.

Ensuite dans la berakha de « Hachiva chofténou » où l’on dit habituellement «…Melekh ohev tsedaka oumichpat », on dira pendant ces 10 jours : « …hamelekh hamichpat »  » …le roi du jugement  » .

Si on a oublié et qu’on s’en aperçoit immédiatement, on rectifie avec  »…hamelekh hamichpat  », après ce laps de temps, on reprendera au début de la bénédiction  »Hachiva choftenou »

Après avoir terminé la Amida, si on a oublié l’un de ces 2 changements ou qu’on ne se souvient pas l’avoir fait, alors on devra la recommencer en posant la condition suivante :  » si j’ai l’obligation de recommencer cette Amida, je réitère cette prière en tant que prière obligatoire, sinon, elle sera prière facultative. »

D’autres insertions figurent dans la Amida pendant ces 10 jours (se référer à votre livre de prière), cependant si elles sont omises, elles ne nécessiteront pas de recommencer.

L’un des enjeux liés à l’appellation Roi plutôt que juge réside dans le fait que le roi tout puissant a la possibilité d’annuler un jugement même défavorable, sans en référer à personne alors qu’un juge ne peut juger et statuer qu’en application des lois et dispositions prévues.

Chavoua Tov à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 13 septembre / 04 tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

Les dix jours de techouva.

Les 10 jours qui séparent Roch Hachana de Yom Kippour sont appelés les « 10 jours de pénitence ». Il convient plus, particulièrement durant cette période, d’examiner nos actes afin d’effectuer une authentique techouva et nous efforcer à être plus zélés, faire plus de mitsvot, être plus exigeant mais aussi, plus généreux et altruiste. Nos sages nous enseignent que nous devons tous nous considérer comme à moitié coupable et à moitié méritant, de ce fait, la moindre mitsva  peut faire pencher la balance des mérites.

La techouva s’applique à tous les domaines, des fautes concrètes comme la violation du Chabbat, les aliments interdits etc… mais également des travers liés aux mauvais traits de caractères comme la colère, la haine, la jalousie, la raillerie, la course à l’argent et aux honneurs, etc… afin de travailler sur soi et s’efforcer de changer.

Nos maîtres nous enseignent que la place des baal techouva, (personne qui se repent) dans le monde futur est nettement supérieure à celle que pourraient tenir les grands justes (tsadik). Le repenti est aimé de D… comme s’il n’avait jamais fauté et sa récompense est grande car il est parvenu, après avoir  »goûté » au péché, à s’en extraire et à dominer ses instincts.

Bonne journée à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 12 septembre / 03 tichri.

Jeûne de Guédalia.

Le jeûne de Guedalia est l’un des quatre jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du septième mois » évoqué par Zacharie 8-19. Il commémore l’assassinat du gouverneur de Judée, par un autre juif, survenu après la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor II, avec toutes les conséquences tragiques que cela a entrainé pour le peuple d’Israël.
Il commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles.

Ce jeûne ne comprend aucune interdiction, outre manger et boire.

Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée.

Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée ,voire même avant, si besoin.

Un malade, même s’il n’est pas en danger, un convalescent, s’il est encore faible, les personnes âgées et les gens faibles pour qui le jeûne est pénible ainsi qu’une femme, 30 jours après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.

A priori, on ne se rince pas la bouche pendant un jeûne, mais certains avis permettent, jusqu’à une quantité de (8,1 cl). Aujourd’hui où tous se brossent les dents, chaque jour, certains autorisent également pendant un jour de jeûne mineur, en respectant autant que possible 2 conditions:  introduire un minimum d’eau en une seule fois et veiller à ne pas en avaler.

Bonne journée et bon jeûne à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 09 septembre/29 Eloul, pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

Nos maîtres expliquent que le son du chofar purifie le coeur comme le bain rituel.
Ce dernier contient 960  »loguin » (unité de mesure), or
la valeur numérique de chofar (chin 360 pei 90 reich 510 ) est aussi de 960, d’ailleurs, après sa faute, Adam s’est immergé dans un fleuve.

A partir de Roch Hachana, on lit le psaume 130:
« Des profondeurs,
je t’appelle D… Seigneur, écoute ma voix… » Le mot « mi-maakim » forme « mi omek maïm »: du fond des eaux du mikvé, on adresse une prière silencieuse à D… Les initiales de « mimaamakimkeratikha Hachem.
A-donaï… » valent 151 comme le mot mikvé.

La taille minimale du chofar est au minimum de sorte que les 2 extremités sortent de chaque coté de la main. La valeur numérique (guématria) de « caf yad chofar » (paume main et chofar) est de 620 comme Kéter (couronne) car on couronne symboliquement le Roi du monde par nos sonneries qui, comme la téchouva, qu’elles suscitent, s’élèvent jusqu’au trône céleste.

La mitsva de Roch Hachana consiste à écouter le chofar, à ce sujet, avant le veau d’or,
les enfants d’Israel avaient 2 couronnes (naassé vénichma). Après la faute, il ne nous reste plus que le nichma (l’écoute du chofar) qu’il nous faut garder très précieusement.
Sachons être à l’écoute de la volonté de Dieu… et de la douce voix de notre âme en cette nouvelle année.

Nous comptons sur votre présence massive aux différents offices afin de commencer la nouvelle année sous le signe de la mobilisation et de l’Union.

Vous avez reçu tout le détail des horaires des différentes solennité à venir.

Chana Tova oumetouka,
Ktiva vehatima tova à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID

Étude quotidienne

Étude quotidienne 05 septembre / 25 Elloul. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat Mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.

LE CHOFAR.

Sonner du Chofar est la seule mitsva de Roch hachana, c’est donc le moment principal et temps fort de la journée.

Il convient d’écouter le tokéa (sonneur), réciter  les  berakhot du chofar avec l’intention de s’acquitter, en position debout qu’on gardera jusqu’à la fin du  moussaf. (Certains ont l’usage de rester assis).

Il ne faut pas s’interrompre entre les bénédictions et les sonneries, on veillera donc à ne pas parler ni troubler l’assemblée, jusqu’à la fin de la répétition de moussaf et bien évidemment pendant les sonneries.

Les femmes et le chofar.

Les femmes sont dispensées de la mitsva  d’écouter le chofar car c’est un commandement positif lié au temps. Néanmoins, elles ont pris l’habitude d’y prendre pleinement part.

Une femme, qui n’a pas entendu le chofar, pourrait faire venir un tokea afin de réaliser la mitsva mais sans berakha préalable, car c’est un commandement positif lié au temps, auquel elle n’est pas astreinte.

Les femmes achkenazes ont l’habitude de réciter la berakha sur les mitsvot positives liées au temps (selon l’opinion de Rabenou Tam).

Les enfants et le chofar.

Les adultes sont tenus de veiller à ce que leurs enfants ne perturbent pas les sonneries par des bavardages ou va-et-vient, on évitera donc d’amener des enfants trop jeunes à cette occasion.

En revanche, il est recommandé d’amener les enfants qui ont atteint l’âge de la sensibilisation aux mitsvots (hinoukh 9 ans) afin qu’ils s’en inspirent et prennent l’habitude de prier avec le miniane.

Bonne journée à tous.

Rabbin Ariel BENDAVID