Archives de catégorie : Etudes quotidiennes
Étude quotidienne
Étude quotidienne 18 octobre/ 9 Hechvan, pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun Aimé ben Yaacov Zrihen et Gaston messod ben yehouda Temam.
Lois de pureté familiale (suite)
Une femme qui aperçoit du sang est appelée nidda et doit compter sept jours de
propreté.
Qu’est-ce qu’un état de Nidda?
Une femme célibataire ou mariée, même enceinte ou qui allaitent, qui
voit du sang, que ce soit pendant sa période menstruelle ou à tout autre moment,
dévient Nidda (impureté) et il est donc formellement interdit de cohabiter ainsi que tout contact physique.
Une femme nidda fixera la fin de son flux par un
examen appelé Hefsek Tahara: Conclusion de pureté. Elle doit donc compter sept jours de propreté
et s’immerger dans un bain rituel: le Mikvé. Ce n’est qu’alors qu’elle peut à nouveau s’unir.
Tant qu’elle ne s’est pas immergée au Mikvé,
elle demeure rituellement impure.
De même, une femme en dehors de sa période où même, ménopausée qui souhaiterait observer les lois de nidda, devra compter sept jours de pureté et ensuite s’immerger dans un Mikvé, à défaut, elle reste Nidda et donc interdite à son conjoint avec toutes les restrictions concernant la cohabitation dont nous parlerons dans les prochaines études.
Bonne journée à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne 17 octobre/8 Hechvan. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun Aimé Haïm ben yaacov Zrihen et Gaston Messod ben yehouda Temam.
Lois de pureté familiale. (suite)
Sur le plan de la pensée juive, le juif vit avec le temps, il crée le temps en appliquant ces mitsvot régies par le temps.
De même, le liens matériel et spirituel avec son conjoint s’articule autour de la vie temporelle.
Cette vie temporelle prend forme avec les menstruations de la femme.
Le travail spirituel est divisé en trois étapes fondamentales.
Les 5 premiers jours, ceux de l’écoulement sanguin, le couple ressent l’eloignement du spirituel, le sang c’est la mort, la mélancolie spirituelle se fait sentir. Cet impression d’éloignement de D… est difficile a vivre, mais elle représente le tramplin qui nous propulsera vers le haut. Seul celui qui a conscience de sa situation précaire est capable de s’organiser pour aller de l’avant.
Les 7 jours suivants sont les jours qui précèdent la période de pureté, la femme est encore impure mais elle gravit (avec son mari) les étapes qui vont l’amener à la pureté. La femme ne voit plus de sang, elle sait donc qu’elle s’éloigne du désespoir qui est si loin du Créateur.
Enfin, la femme va au bain rituel se tremper. Elle amorce les jours de pureté. Ces jours représentent l’espoir après les moments difficiles des étapes précédentes. C’est le bonheur concrétisé par le raprochement spirituel vers D… et le raprochement du couple a travers ce retour de la proximité avec pureté et sainteté.
Le couple vivant au rythme du temps, cette dialectique du raprochement spirituel permet de gravir les échelons dans les sphères spirituelles. Cette union est une mitsva de la Torah.
Bonne journée à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne 16 octobre/7 Hechvan, pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun, Aimé Haïm ben yaacov Zrihen et Gaston Messod ben yehouda Temam.
Les lois de pureté familiale (suite)
Dans le judaïsme le concept de pureté est synonyme de vie, a l’inverse celui d’impureté est synomyme de mort.
Chaque baisse du »capital vie » entraine une niveau impureté, au sommet de laquelle on retrouve la mort même. Toucher un mort, ou un reptile mort, certaines maladies comme la lèpre ou certains écoulements. Ensuite, les impuretés plus légères commes celles induites par des ustensiles ayant été en contact avec des éléments impurs…
La nida est un concept d’impureté, c’est donc qu’il y a un rapport avec la mort. En effet le sang qui s’écoule est la conséquence d’une ovulation qui ne s’est pas concrétisée, c’est un enfant potentiel qui n’a pas vu jour. Cette perte de ‘vie’ potentiel se traduit par une impureté qu’il faut réparer, d’ou la période de 7 jours après l’écoulement sanguin.
Bonne journée à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne, 6 Hechvan/15 octobre. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.
Lois de pureté familiale. (suite)
Sur le plan psychologique,
afin de vivre pleinement une situation, il faut s’avoir préalablement s’en éloigner.
A partir du moment où l’on reçoit de manière continue, le cerveau envoi des messages de satiété et de rejet.
Nos sages demandent: Pourquoi les règles de nidda? Ils répondent que c’est parceque l’homme s’habitue et risque d’en être lassé.
La Thora a dit de compter les 7 jours d’abstinence afin de recréer le désir comme à la première fois. (Talmud Nidda 65b)
Il est possible de retrouver ce moment et de le renouveler mensuellement à condition d’observer les lois de séparation et le jour du bain rituel devient une émotion proche de celle du soir du mariage.
Il est entendu que cela a des conséquences positives et bénéfiques sur la vie du couple.
Bonne journée à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne 5 Hechvan/ 14 octobre. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.
Les lois de pureté familiale (suite)
Sur un plan biologique, il y a également trois périodes:
1/ La période de menstruation.
2/ La période ou le corps refait la membrane, qui permet ensuite de procréer.
3/ Periode ou il n’y a pas de menstruation.
L’eloignement halakhique de la nidda a donc un fondement medical. Au moment de la menstruation, les microbes peuvent pénétrer facilement, de plus au niveau psychologique la femme est plus stressée et plus vulnérable.
Pendant les 7 jours qui suivent la menstruation, la femme, reconstruit sa membrane rompue lors des règles, pendant cette periode la ‘plaie’ est encore ouverte, la peau est sensible, ce qui a une conséquence sur l’humidité vaginale, qui n’apparait que vers la fin des 7 jours.
A l’issue de cette periode, l’ovule est fécondé, et la situation naturelle est idéale.
Ce cheminement correspond au 5eme et 7eme jours ou la femme est encore interdite à son mari. Au terme de ces 7 jours, généralement, la nuit du mikvé, correspond à la periode de fécondation.
Chavoua Tov à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne 9 octobre/ Roch Hodech Mar hechvan. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.
Roch Hodech, aujourd’hui et demain.
Rappel des lois et coutumes de Roch Hodech.
Il existe un usage d’allumer, le soir de Roch Hodesh, le même nombre de lumières (bougies, veilleuses) que pour chabbat mais sans bénédiction.
Les femmes n’ayant pas participé à la faute du veau d’or, Roch Hodech leur a été principalement consacré. Elles ont donc l’habitude de ne pas effectuer de travaux ces jours (lessive, ménage, couture, etc…) à l’exception de la préparation des repas.
On n’a pas le droit de jeûner à Roch Hodech, c’est même une mitsva de bien manger ce jour. On ajoutera donc un plat de plus qu’à l’ordinaire que Roch Hodesh tombe un chabbat ou un jour de semaine. Il est bien également de consommer du pain pour le Birkat et on peut aussi marquer le repas de Roch Hodech par des fruits spécifiques. Ce repas sera servi sur une belle table, bien dressée.
On récitera le birkat hamazon en mentionnant « yaalé véyavo ». Si on a oublié ce passage, on ne recommencera pas.
On ne se rend pas au cimetière à Roch Hodech.
D’après la stricte halakha rapportée par le Yalqout Yossef, il est permis de se couper les cheveux à Roch Hodech. En revanche, d’après le Ben Ich Hai, il est préférable d’éviter sauf en cas de nécessité.
On ne récite pas les supplications à l’office de Chaharit ni de Minha le jour de Roch Hodech.
On rajoute le passage »Yaalé Veyavo » dans la amida de Arvit, Chaharit et Minha, en cas d’oubli, on devra recommencer la amida lors de la prière de chaharit ou de minha mais pas pour celle d’arvit (car on ne sanctifie pas le nouveau mois, la nuit).
On a l’habitude de lire le hallel abrégé (louanges et remerciements à D…), le matin de Roch Hodech après la amida, debout, posément et avec joie. Celui qui a oublié, pourra le réciter toute la journée. On pourra le lire seul si on ne prie pas avec un minyane. Les femmes en sont dispensées mais peuvent le lire si elles le désirent.
Le jour de Roch Hodech, on sort le sefer Torah dans lequel lisent quatre personnes mais on ne lit pas de Haftara.
On récitera la prière de Moussaf car, les jours de Roch Hodech, un sacrifice supplémentaire était offert au Temple, on devra retirer les téfilines juste avant la amida de moussaf. Les femmes n’ont pas l’obligation de prier Moussaf, elles peuvent le réciter si elles le souhaitent.
Hodech Tov à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne 8 octbre 29 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben Yaacov Zrihen.
Le mois de HECHVAN
Ce soir Rich hodech Hechvan.
Le mois de (Mar)Hechvan est le 8ème mois de l’année. Les noms donnés aux douze mois sont d’origine babylonienne, tandis que la Bible les identifie selon leur ordre numérique.
Ce mois se caractérise par l’absence de solennités, par contraste avec le précédent, Tichri, chargé en célébrations. D’où Mar qui signifie amer. Mar signifie »goutte », en raison de l’arrivée attendue de la pluie (Isaïe, 40, 15 : « … comme une goutte (ke-mar) tombant du seau… »). En effet, dès le 7 Hechvan, les habitants du pays d’Israël demandent la pluie dans la 9ème bénédiction de la Amida. Ce décalage avec la mention de la pluie dans la 2ème bénédiction de la Amida depuis le 8ème jour de Soukot (donc le 22 Tichri) se justifie par le fait qu’il fallait deux semaines au pèlerin le plus éloigné de Jérusalem pour retourner chez lui à l’issue de la fête de Soukot. En diaspora où l’eau est plus abondante, la demande de pluie est plus tardive (le 5 ou le 6 décembre).
C’est en ce mois, dénommé également, Boul (I Rois, 6, 38), que le roi Salomon acheva la construction de son Temple. Toutefois, l’inauguration n’eut lieu qu’au mois de Tichri, soit près d’un an plus tard. Un Midrach enseigne que D… compensera cette spoliation par le choix de ce mois pour la dédicace du 3ème Temple.
C’est en ce mois que Noé quitta son arche après le déluge, »Boul » évoquant le Maboul (déluge), selon Radak, le »Mem », ayant pour valeur numérique 40, renvoyant ainsi aux 40 jours durant lesquels le déluge s’abattit sur le monde.
Hechvan est relié à la tribu de Ménaché, fils aîné de Joseph et petit-fils de Rachel, celle-là même qui connut un exil posthume, car la seule des matriarches à avoir été enterrée hors de la caverne de Makhpéla, à Bethléem. Le 3ème Temple signe la fin de l’exil des enfants d’Israël sur lesquels pleure Rachel (Jérémie, 31, 15), implorant leur retour, le 11 Hechvan commémore le jour du décès de Rachel, dont le tombeau est accessible, tant bien que mal, depuis la guerre des Six jours. Ce mois qui a vu le schisme (division) du royaume de David, à la mort du roi Salomon et le sacre de Jéroboam (II Rois, 17, 21 et I Rois, 12, 33), verra la restauration de ce règne avec le dernier Temple.
Le scorpion constitue le signe du zodiaque de ce mois, dont la dangerosité évoque les événements néfastes de ce mois. Toutefois, »Akrab », terme hébreu désignant le scorpion, donne, par changement de voyelles, »ikar baït », le beit s’écrivant et signifiant baït/ «maison », c’est à dire, la « fondation du Temple », qui se réalisera dans les temps messianiques. Enfin, Akrab a la même valeur numérique que »David Machiah », ce mois voyant la restauration du règne absolu de David auquel le schisme avait mis fin.
Hodech tov à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Étude quotidienne 3 octobre / 24 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.
Issrou Hag.
L’expression « isrou hag » est empruntée au verset : «Hachem est Dieu, et Il nous a donné la lumière… Liez le sacrifice festif avec des cordes aux coins de l’autel » (Psaumes 118, 27).
Cette expression désigne le lendemain des trois fêtes de pèlerinage (Pessah, Chavouot et Soukot), pendant lequel on conserve certaines pratiques qui ont marqué la fête de la veille.
Le Talmud Souka 45 b nous apprend que celui qui »observe » ce jour en conservant le parfum de fête et des repas de fête, est considéré comme s’il avait offert des sacrifices sur l’autel (Souka 45b)
Il n’y a pas de prescriptions particulières en ce jour, si ce n’est le fait de conserver quelque peu l’esprit de la fête et ne pas la quitter sans transition.
Dans l’attente de fêter ensemble, les prochaines fêtes.
Bonne journée à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID
Étude quotidienne
Etude quotidienne 30 septembre / 21 Tichri. Pour l’élévation de l’âme de Raphaela Hanna bat mazal, Tikouna bat Fanida Chekroun et Aimé Haïm ben yaacov Zrihen.
Hochaana Rabba.
Aujourd’hui septième jour de Soukot est appelé « Hochaana Rabba ». Ce jour-là, on abonde en étude de la Torah et en supplications. Il est dit dans le Midrach : D… a dit à Abraham : Je suis unique dans Mon monde et tu es unique dans ton monde. Dans le futur, Je donnerai à tes enfants un jour spécial afin de réparer leurs fautes, c’est Hochaana Rabba. Si les fautes de tes enfants n’ont pas été réparées pendant Roch Hachana, elles le seront à Yom Kippour. Et sinon, elles le seront à Hochaana Rabba ».
Les Sages ont donné une parabole pour nous faire comprendre ceci : « Lorsque le lion rugit, qui n’a pas peur ». Arié (lion, s’écrit en hébreu : « aleph-rèch-youd-hé »), ce sont les premières lettres des mots « Eloul, Roch Hachana, Yom kippour, Hochaana Rabba.
Tous ces jours-là sont des jours de repentir et de pardon pour le Peuple d’Israël.
Le Peuple d’Israël a pour coutume de rester toute la nuit éveillé pendant Hochaana Rabba. Il étudie la Torah et lit le Houmach Dévarim, le Midrach Rabba sur la Paracha « Vézot Habérakha » et après le milieu de la nuit, tout le livre des Téhilim avec quelques paragraphes des supplications jusqu’au petit matin.
Le moment de l’aube est fixé 72 minutes temporaires avant le lever du soleil (Nets hahama), et celui qui dit les bénédictions de la Torah avant ce moment, prononce des bénédictions inutiles, d’après le Choulhan Aroukh et la majorité des décisionnaires. Cependant, il sera permis, selon la loi stricte, de dire les bénédictions du matin à partir du milieu de la nuit (Hatsot).
Après la récitation du Hallel, il est d’usage que les fidèles tournent autour de la Téva sept fois avec leur Loulav. En faisant ces Hakafot autour de la Téva qui ressemble au Mizbéah,(autel) nous pourrons faire tomber les murailles de nos ennemis et les éliminer, de la même manière que les Bné Israël firent sept fois le tour de Jéricho jusqu’à en faire tomber les murailles.
Après la prière de Moussaf, on prendra cinq Aravot attachées ensemble et on les frappera cinq fois sur le sol afin de perpétrer l’usage que les prophètes ont instauré pour le peuple.
L’usage est qu’après cette Mitsva, on retourne dans la synagogue ouvrir le Heikhal et entonner ensemble le passage « Nichmat Kol ‘Haï » et on prononce la phrase suivante : « Voici nous prenons sur nous, la charge importante de dire « Nichmat Kol ‘Haï » le jour de Hochaana Rabba pour l’année à venir, à ce moment-là après la prière du matin et de Moussaf. Que ce soit la volonté de notre père qui est dans les cieux, qu’Il nous inscrive dans le livre de la vie et que nous méritions de vivre de longues et bonnes années, que nous nous réjouissions lors de Ta délivrance .
Le jour de Hochaana Rabba, on lira deux fois le Mikra (c’est-à-dire les versets de la Torah) et une fois le Targoum (partie traduite du texte, écrite en marge de la Paracha, appelée Targoum Onkélos) de la Paracha « Vézot Habérakha ». Si on a oublié ou que l’on n’a pas eu la possibilité de le faire, on les lira la nuit de Simhat Torah ou le matin avant la prière.
Demain soir, avant de se rendre à la synagogue pour la prière de Simhat Torah, on rentrera dans la Souka et on dira : Que ce soit Ta volonté Hachem notre D… et D… de nos pères que par le mérite de l’accomplissement de cette Mitsva de Souka que nous avons réalisée, nous vivions et nos méritions l’année à venir de nous asseoir dans la Souka du Messie.
Hag sameah à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID