Etude de la paracha BALAK, 07 juillet/ 13 Tamouz.
Balak, roi de Moav, demande au prophète des nations, Bilaam de maudire le peuple d’Israël en route vers la terre promise. Bilaam, va se poster successivement en trois lieux et tente de lancer ses malédictions mais chaque fois, au lieu de malédictions, c’est une bénédiction qu’il profère. Ne parvenant pas à venir à bout des béné Israël ni par la guerre ni par la malédiction, Balak entreprend de les faire trébucher par la tentation.
Le peuple se laisse attirer par les filles de Moav qui les incitent également à servir l’idole Péor. Un israélite de haut rang va s’unir ouvertement avec une princesse midianite dans une tente et c’est là que le zélateur, Pinhas, petit fils d’Aharon Hacohen, entre en action et tue le couple adultère, mettant fin à la plaie consécutive à cet acte qui a sévi parmi le peuple.
HAFTARA:
Notre Haftara est tirée du prophète Mikha chapitre 5, le prophète y rappelle ce que Balak, le roi de Moab avait projeté bien longtemps avant contre Israël. La destruction de notre communauté a toujours tenté ceux que gênaient nos qualités spirituelles par le simple fait de notre existence. Il y eut dans le passé lointain des individus de l’espèce de Lavane, Pharaon, Amalek, ils ont tous souhaité notre destruction physique et spirituelle. Dans un passé plus récent, il y eut les nazis ou d’autres régimes totalitaires cherchant à nous détruire de façon radicale. Bilaam, s’était rendu compte qu’Israël pouvait aussi être atteint par sa spécificité, à savoir, sa recherche de la pureté, de la sainteté et le développement de ses qualités morales. Malgré les persécutions de toutes sortes auxquelles il eut toujours à faire face, Israël sut conserver l’espoir de sa survivance, ne fut-ce qu’en nombre limité, selon l’annonce faite par le prophète Mikha : « Les survivants de Jacob seront parmi les peuples comme la rosée que D… envoie, comme l’ondée sur l’herbe, qui ne comptent pas sur l’homme et n’attendent rien des fils d’adam. ». Israël a pu faire l’expérience selon laquelle il ne pouvait en définitive compter que sur la Providence, elle seule est toujours capable de l’aider à surmonter les situations les plus difficiles.
Rappel : jeûne du 17 Tamouz : mardi 11 juillet.
Chabbat chalom à tous.
Rabbin Ariel BENDAVID