CHARTE DE CACHEROUT DU CONSISTOIRE DE NANTES/ ACI ET CCAN

La cacherout constitue une des bases élémentaires et fondamentales du judaïsme. Ce que l’on entend par cacherout c’est aussi bien le mode d’abattage des bêtes que les interdits alimentaires prévus par la Torah
comme certaines espèces, le sang, certaines graisses, etc…mais aussi les mélanges tels que lait et viandes ou sur un plan sanitaire viandes et poissons.

A partir de là, il existe une série de dispositions qu’ont prévus nos rabbins décisionnaires concernant les ustensiles, matériel de cuisine et autres vaisselles, relatives au contact avec les différents aliments et qui sont une partie intégrante des lois de cacherout.

Ainsi, un certain nombre de précautions souvent minutieuses sont requises autour de préparations culinaires chaudes ou froides et pour qu’un aliment soit déclaré kasher, il faut bien sur que toutes ces considérations aient été prises en compte mais aussi et surtout que tous les ingrédients soient autorisés dans la liste du consistoire ou estampillés « kasher » par la supervision d’une autorité reconnue.

Il est donc indispensable que des règles bien claires soient établies.

Nous disposons de cuisines kashères et fonctionnelles, elles sont mises à disposition de tous, dés lors qu’une réservation de la salle communautaire ou de cuisine est effectuée et que les ingrédients qui y sont introduits répondent aux critères de cacherout. Ainsi, avant d’énoncer les règles qui vont désormais prévaloir dans notre centre communautaire, je voudrais préciser en préambule trois points importants et incontournables :

1/  Aucune préparation ne pourrait être apportée de l’extérieur.

2/ Toute réservation de salle ou cuisine donnera lieu préalablement à un entretien avec le rabbin.

3/ Ces règles s’appliquent à tous les membres de la communauté, sans exception.

Il est recommandé de prévoir les repas, apéritifs, kiddouchs, petits déjeuners et hezguers, en priorité par un traiteur certifié « kasher » ce qui naturellement, ôte tous doutes sur les garanties de cacherout. Néanmoins, tout le monde n’est pas disposé à faire appel à un traiteur pour diverses raisons, c’est pourquoi les cuisines, bassari (viande) ou halavi (lait), pourraient être mises à la disposition des familles désireuses d’organiser ou d’offrir une réception. L’accès aux cuisines sera toutefois très réglementé, aucun ingrédient n’y sera apporté s’il n’est pas visé préalablement par le rabbin, ou manufacturé et étiqueté « kasher » et figurant sur la liste des produits autorisés par le consistoire. Il en sera de même pour le matériel de cuisine, aucun ustensile extérieur n’y sera utilisé (casseroles, plateaux, couverts, vaisselle, etc…) à l’exception de ceux que nous possédons et qui sont entreposés dans les cuisines ou des produits à usage unique ou jetables.

Bonbons et friandises.

Ils doivent, bien évidemment, porter la mention kasher au même titre que les autres aliments et il convient de ne pas être négligeant, sous prétexte qu’il s’agit simplement de friandises ou parce qu’ils sont destinés à des enfants. Il y a lieu de rappeler aussi que dans le cadre d’un chabbat ou est célébré un mariage, une bar mitsva ou une naissance, les bonbons que l’on entend distribuer ou lancer devront avoir été apportés avant l’entrée du chabbat, faute de quoi, ils seront  »mouktsé » (interdits) et ne pourront faire l’objet d’une distribution.

Rabbin Ariel BENDAVID